Problématique :
l'expression du conflit au théâtre en six scènes d'exposition.

Cadre du groupement de textes.

Six textes qui ont en commun d'être des scènes d'exposition (contrainte dramaturgique) dans lesquelles la fable se fonde sur la relation conflictuelle entre le maître (pouvoir et vouloir) et le valet (devoir et vouloir) : un projet d'entente se présente alors pour résoudre ce conflit (unité thématique). Cependant, chacun des textes est le lieu concret d'une mise en scène particulière (originale) qui enrichit et complète un autre texte du groupement (variables).

Ainsi, deux savoirs fondamentaux sont à mobiliser :

Cadre historique.

Le rapport maître / valet et ses conflits s'inscrit dans une tradition théâtrale populaire : "la commedia dell'arte" où l'on retrouvait déjà (XVI et XVIIe siècles) Silvia, par exemple, en amoureuse indécise ou, Arlequin avec sa balourdise, sa cupidité, son goût pour la boisson et ses jeux de scène farcesques (langage et gestique).

Depuis Molière, le valet est devenu le "faire valoir", voire l'adjuvant de ("celui qui aide") son maître : en ce sens s'éclairent les rôles de Sganarelle (Don juan) ou de Scapin (les Fourberies de Scapin), de Lisette (Le Jeu de l'amour) jusqu'à celui de Jacques (Jacques et son maître). Au XIXe siècle, Lorenzo (Lorenzaccio), aura un rôle plus ambigu : il s'agira pour lui de jouer un rôle ("théâtre dans le théâtre") pour endormir la méfiance du Duc (son maître) afin de le tuer.

Les invariants (que vous pouvez retrouver).

La scène d'exposition est toujours informative et elle doit être suffisamment forte pour inviter le spectateur à rester au spectacle attendu.

Le rapport maître / valet se marque toujours par ces éléments caractéristiques :

Ne jamais oublier pour vos analyses que :

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