Des auteurs :
[CALVINO] [FLAUBERT] [GONCOURT] [PEREC] [ZOLA]
... :
[CLAUDINE] [Groupement] [Naturalisme] [Prolongement]
1848 |
naissance de Charles Marie Georges |
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1856 |
Mort de son père. La veuve s’installe rue de Sèvres à Paris, et l’enfant va en pension à l’Institution Hortus, rue du Bac. Souvenirs exécrables. |
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1857 |
Sa mère se remarie. Ouverture d’un atelier de brochage. |
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1867 |
Des paysagistes contemporains : publication dans la Revue mensuelle de son premier article |
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1872 |
Liaison avec une autre midinette, Anna Meunier. |
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1874 |
Publication du Drageoir aux épices. (Lire le texte intégral) |
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1876 |
Son ami Henri Céard l’introduit auprès de Zola.
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1878 |
les Cinq se rendent chez Zola, à Médan |
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1880 |
Publication des Soirées de Médan, auxquelles Huysmans collabore avec Sac au dos |
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1882 |
Publication de À vau-l’eau |
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1884 |
publication de À rebours |
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1887 |
Publication de En rade et d’Un dilemme. |
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1890 |
Début de la correspondance avec l’ex-abbé Boullan, qui l’initiera au satanisme |
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1891 |
Publication de Là-bas. |
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1901 |
Publication de Sainte-Lydwine de Schiedam. |
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1907 |
mort de Huysmans, suites de son cancer de la bouche |
Le Drageoir aux épices.
C'est un recueil de courts textes en prose de Charles Marie Georges publié en volume sous le titre le Drageoir à épices à compte d’auteur en 1874.
Le Drageoir aux épices, qu'il qualifie de " choix de bric-à-brac " est sa première œuvre .
L'image des femmes est peut-être le lien entre tous ces textes. De la paysanne, veuve avec six enfants, travaillant comme une bête (dans "Ritournelle") aux femmes vénales ("Déclaration d’amour ") en passant par cette belle élégante qui s’encanaille avec un ouvrier dans un bal parisien ( " La Reine Margot "). La femme réapparaît avec ses mensonges ( "Lâcheté ") ou au contraire comme représentante de l’amour pur et naïf avec la jeune maraîchère de "Claudine". Deux femmes sont encore évoquées : celle qui brise l’extase de son amant pour aller uriner ( "L’Extase"), ou celle qui fascine et tourmente ( "Ballade"). Paris est décrit dans le chapitre 14 ("la Rive gauche"), mais c’est le Paris de la fange et des cabarets. Le dernier chapitre est consacré au portrait troublant d’une jeune Chinoise, qui se révèle être une prostituée maquillée selon les volontés de son protecteur ("L’Émailleuse").
Un projet précis semble émerger de ce "fatras de contes et d’historiettes". Huysmans va tenter de présenter la "modernité" : il réalise ici une étude réaliste. Femmes, villes et campagnes, deviennent des objets esthétisés mais perdus. La femme perdue entre l’animalité et la vénalité.
"Huysmans, dans le Drageoir aux épices, trace ainsi une double voie: la voie du naturalisme, par ces descriptions de type réaliste, et la voie du décadentisme par le raffinement du langage et des images." (H. Védrine, in D.O.L.F.)
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