Des auteurs :
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La Disparition indispose le lecteur en l'éloignant d'un "parcours rassurant du mot trop subit, trop confiant, trop commun [...]. Ainsi surgit l'affirmation s'opposant à l'omission, ainsi durcit l'affranchi issu du contraint, ainsi s'ourdit l'imagination, ainsi du plus obscur aboutit-on au plus clair !" (chap. 18)
Prolongement sur l'Internet
1936 |
le 07 mars, naissance de Georges Perec. Famille polonaise qui tient un salon de coiffure.. |
1940 |
Mort de son père (engagé volontaire) |
1940-1945 |
Sa famille subit les affres de la déportation : sa mère mourra à Auschwitz |
1945 |
Il revient à Paris où il finit ses études de lettres (la soeur de son père l'adopte) |
1955 |
Premières notules à la NRF. |
1956 - 61 |
Psychanalyse et publication de ses premiers romans. Il se marie en 1960 et part en Tunisie |
1965 |
Publication de Les choses qui obtient le prix Renaudot |
1967 |
Un homme qui dort et entrée à l'OULIPO |
1969 |
La Disparition |
1978 |
publication de La vie mode d'emploi et de Je me souviens |
1982 |
Un cancer des bronches l'emporte le 3 mars |
"Anton Voyl, qu’un mal inconnu torturait, disparaît, alors qu’il notait dans son journal : «Ça a disparu. Quoi ? Qui ?» L’instruction suit son cours. Puis à son tour trouva la mort Hassan Ibn Abbou.
Amaury Conson, Olga Mavrokhordatos, Arthur Wilburg Savorgnan, Ottavio Ottaviani, amis du disparu, sont vigilants, s’affairant sur sa disparition (mort ? rapt ?).
On saisit alors qu’il s’agissait d’un complot ourdi par un barbu qui tuait tous individus du «clan» (individus portant sur l’avant-bras droit un fin sillon blanc, un rond pas tout à fait clos, finissant par un trait plutôt droit).
La fin du roman voit donc aboutir un fatum, laissant pourtant un point important sans solution : «Qui a disparu ? Quoi ?», notait Anton Voyl. Voilà l’obscur fin mot du roman."
V. Stemmer in le "Dictionnaire des œuvres littéraires de langue française."
Stemmer tente de redonner par ce résumé sous forme de "lipogramme", l'atmosphère bizarre, hétéroclite qui domine et pique la curiosité du lecteur dans ce roman aux allures de roman policier...
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